Les CinémaS d’Animation
Cinambule invente et développe depuis de nombreuses années, avec des professionnels passionnés et des associations partenaires, un programme pédagogique d’éducation au cinéma, décliné sous de très nombreuses formes : le LEM, Laboratoire d’Expériences Multiples.
Les ateliers d’initiation-découverte, ou d’apprentissage-réalisation offrent, au public la possibilité de s’impliquer dans un travail de création d’exprimer sa vision du monde, et sortir d’une attitude de consommateur, pour devenir acteur. L’enjeu n’est pas de devenir réalisateurs mais de prendre le chemin qui aide à comprendre. Dans ces ateliers, les participants réalisent leur film en animation, de l’écriture à la réalisation, jusqu’à la bande son.
C’est la technique du grattage de pellicule. Les images sont tracées directement sur de la pellicule cinéma 35 mm, à l’aide d’un instrument pointu. On grave l’émulsion que l’on peut ensuite colorer avec des feutres ou de l’encre. Il est possible de faire des animations abstraites ou réalistes suivant les capacités et la patience de chacun, en ayant bien à l’esprit que pour une seconde de film, il faut avoir fait 24 images!
Un leçon du professeur Kouro
Norman McLaren – Boogie Doodle – 1941
Solweig von Kleist – Criminal Tango – 1985
Avec une TABLE LUMINEUSE et des feuilles perforées, on dessine sur du papier les différentes étapes d’un mouvement. C’est la technique classique du cinéma d’animation, celle qui a fait le gloire de Walt Disney. Les studios travaillaient sur des feuilles de celluloïd transparentes pour faire plusieurs niveaux d’animation.
Une démonstration de Cour(t)s de cinéma : En matières d’animation.
Winsor McCay – Gertie the Dinosaur – 1914
Marv Newland – Bambi Meets Godzilla – 1969
Avec des éléments découpés (dessins, photographies, journaux, morceaux de tissus…), on fabrique des personnages comme des pantins articulés, des accessoires et des décors, que l’on dispose sur un plateau.
Une leçon du professeur Kouro
Comment raconter une histoire avec du papier découpé ?
Reportage sur un tournage en papier découpé
Youri Norstein – Le Herisson dans le Brouillard – 1975
René Laloux – Les Escargots – 1965
Le BANC-TITRE est un dispositif qui permet de placer une caméra à la verticale au dessus d’un plateau sur lequel on déplace des éléments pour créer une animation. Pour donner plus de relief à l’animation, il est possible de placer des plaques transparentes sur plusieurs niveaux.
Il est possible avec une caméra placée en hauteur d’animer de gros objets et même de transformer les humains en personnages d’animation!
Oren Lavie – Her Morning Elegance – 2007
Les coulisses du clip
Daniel Cloud Campos & Spencer Susser- Shiny – 2016
Amer Albarzawi – Fade to black – 2016
En disposant sur une table lumineuse, du sable, des pigments, ou des poudres comme du café, on obtient des nuances et des effets d’ombre et de lumière très particuliers.
C’est une technique idéale pour l’animation de formes qui se métamorphosent.
Démonstration
Atelier scolaire
Caroline Leaf – Le mariage du hibou : une légende Eskimo – 1974
Il s’agit de modifier une image peinte à la peinture à l’huile sur du verre, au pastel, ou simplement avec des feutres sur un tableau blanc (appelé Draw my life sur internet) .
Démonstrations
Une leçon du professeur Kouro
Alexandre Petrov – Le Vieil Homme et la Mer – 1999
Florence Miailhe – Au premier dimanche d’août – 2000
Sur une table lumineuse, avec des éléments articulés découpés dans du papier sombre, il est possible d’animer des silhouettes noires.
Comme le théâtre d’ombre, combiné avec des feuilles de plastique colorées transparentes, il est possible d’obtenir de beaux effets.
En plaçant la caméra sur un pied d’appareil photo, il est possible d’animer des marionnettes, mais aussi tout ce qui nous entoure !
Dans des décors miniatures, avec des accessoires proportionnés, des personnages construits avec des squelettes articulés prennent vie.
Une leçon du professeur Kouro
Une démonstration
Jirí Trnka – La main – 1965
Guionne Leroy – la traviata – 1992
On peut tout animer! chaises, lampes, livres… il n’y a de limite que l’imagination.
C’est une aventure collective où chacun peut animer et se «faire animer» puisque même les humains peuvent devenir des marionnettes!
Une leçon du professeur Kouro
Norman McLaren – Voisins – 1952
Avec cette technique , il est possible de voir pousser des fleurs, donner vie à des cailloux et tout ce que l’on trouve dans la nature.
Une leçon du professeur Kouro
Sébastien Fau – Campagne art – 2013
Avec des logiciels d’EFFETS SPÉCIAUX, il est possible de mettre en mouvement des éléments sans utiliser de prise de vue, par exemple des formes géométriques ou des typos.
L’art d’animer du graphisme et des typos pour faire passer un message dans une bande annonce, un générique, une pub, un clip est appelé Motion Design.
Un site consacré aux génériques
Qu’est ce que le Motion Design ?
Pierre-Emmanuel Lyet – PARADE – 2009
