Paul Couturier, artiste associé de Court c’est Court 2017
Déconnexion, 7ème continent et Entre ciel et terre : trois propositions artistiques de Paul Couturier.
Pour cette 24ème édition des Rencontres Court c’est Court, l’artiste plasticien Paul Couturier dévoilera à travers le village des installations artistiques poétiques, parfois engagées, à contempler de jour mais à redécouvrir la nuit, dans un flot de lumière.
"L'humain voit de plus en plus le monde à travers des écrans, la technologie évolue vite et sans cesse il faut se mettre à jour.
Combien de rencontres ai-je ratées alors que j'avais les yeux rivés sur mon téléphone ? Combien de sourires non échangés, de regards non croisés, peut-être même d'amours passés sous le nez?
Les gens se replient parfois sur eux-même, se prennent en photo sans même voir le décor qui les entoure.
Cette sculpture est dénonciatrice non pas de la technologie et de la machine en soi mais plutôt de l'utilisation abusive que l'homme en fait. Les déchets électroniques s'empilent bien souvent loin de notre vue et c'est pourquoi ils sont constitutifs de l’œuvre à travers un personnage complètment connecté... ou déconnecté ? Il faut savoir se débrancher et s'ouvrir à nouveau au monde et à sa beauté. En voyant votre visage au cœur de cette œuvre, en prendrez vous conscience ? "
"Préparez-vous à une immersion dans les profondeurs : c'est une plongée dans un univers aquatique tout en légèreté et en transparence.
Les fonds marins bercés par les courants s'animent doucement mais l'équilibre qui règne ici est fragile. Une étendue de plastique croît de jour en jour au détriment des habitants des lieux. Les sacs plastiques, trompeurs, se font passer pour des méduses, appréciées des tortues. Personne n'y échappe car même les petits poissons en ingèrent, puis les gros, puis les hommes...
Comme l'installation citée au-dessus, récupération et réemploi sont les mots d'ordres, des emballages divers prennent alors vie."
"Gisant là comme des temples, des pyramides colorées interagissent et prennent vie à travers un lieu magique qui vibrera au rythme des bruits ambiants.
Les Mayas utilisaient les alignements astronomiques pour créer des jeux d'ombres et de lumière : ici la lumière met en mouvement les faces de ces pyramides à base triangulaire, symboles de stabilité.
Si elles devaient être dédiées à un dieu, il s’appellerait Univers."